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J'aime lire

6 février 2010

The great Gatsby --- F. Scott Fitzgerald

9780140620184_1_J'ai entendu des avis positifs de ce classique a plusieurs reprises donc je me suis lancée, le challenge j'aime les classiques me donnant une raison de plus de le lire...

"F.Scott Fitzgerald is best known for his novels and short stories which chronicle the excesses of America's "Jazz Age" during the 1920s."

Ne dans le Minnesota en 1896 et décède a Hollywood en 1940, il est l'un des plus célèbres écrivains américains. Chef de file de la Génération perdue et émouvant représentant de L'Ère du Jazz, il est aussi celui qui lance la carrière d'Ernest Hemingway. Il se marie avec Zelda Sayre Fitzgerald, alors exubérante fille du Sud, en 1920. Il a écrit entre autres; L'envers du Paradis (1920), Les heureux et les damnes (1922), Tendre est la nuit (1934).

"Le public n'a pas bien accueilli ce roman à sa publication, et sur les 75 000 ventes prévues, moins de 24 000 exemplaires furent vendus jusqu'à la mort de l'auteur en 1940. Il fut même très rapidement retiré des libraires l'année même de sa parution, faute de lui trouver assez de lecteurs." L'oeuvre a donc été appréciée et reconnue bien plus tard.

Nick Carraway, le narrateur, s'installe a Long Island, près de New York, pour son travail. Son voisin est Jay Gatsby. Ce dernier vit dans une demeure somptueuse ou se déroulent des fêtes interminables dans un luxe indescriptible, parmi l'hypocrisie des célébrités et starlettes en tous genres, du champagne et des serveurs, Gatsby reste en retrait car il n'y a qu'une seule personne qu'il cherche a impressionner et cette personne, c'est Daisy Buchanan, femme du millionnaire Tom Buchanan et cousine de Nick... Elle a une voix fluette et séduisante, "full of money"... Nick découvre qu'en fait, Gatsby est un de ses anciens soupirants et qu'il est bel et bien décide a la reconquérir...

Quand on lit ce court roman, on retombe dans les années folles (1920s), la beuverie, l'argent facile, l'ostentation, le clinquant... "dans son jardin, ils allaient et venaient comme des papillons de nuit parmi les chuchotements et le champagne et les étoiles". Le cote éphémère de cette façon de vivre est d'ailleurs très bien dépeint. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, l'écriture de Fitzgerald est particulièrement belle et empreinte de poésie et je suis tombée sous le charme. 

 

Citations: "Reserving judgments is a matter of infinite hope." (la plus connue du roman)

 

"For a moment, he looked at me as if he failed to understand.

"I'm Gatsby," he said suddenly.

"What!"I exclaimed. "Oh, I beg your pardon."

"I thought you knew, old sport. I'm afraid I'm not a very good host."

He smiled understandingly-much more than understandingly. It was one ot those rare smiles with a quality of eternal reassurance in it, that you may come accross four or five times in life. It faced-or seemed to face- the whole eternal world for an instant, and then concentrated on you with an irresistible prejudice in your favour. It understood you just so far as you wanted to be understood, believed in you as you would like to believe in yourself ... "

 

Ma note: 9/10

The Great Gatsby, Fitzgerald, 1925, Penguin Popular Classics, 190 pages, 2,60€.

Ce livre a ete lu en v.o.!! C'est deja mon cinquieme livre lu en anglais, apres je passe en challenge maxi !

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4 février 2010

Frankenstein ou Le Promethee moderne --- Mary Shelley

089ddba9339b1580797b781d041c008e_500x500_1_Comme vous pouvez le voir (ou pas, l'image n'est pas très nette), je me suis carrément trompée en achetant une édition non-integrale... J'ai acheté un Frankenstein dans la collection Extraits (je n'avais pas fait attention au petit indice en bas a droite) aux éditions Flammarion. Bon je ne le regrette pas trop car il ne manque que quelques chapitres, j'ai donc eu un très bon aperçu du roman. Et je compte le relire en version intégrale un de ces jours car j'ai encore une fois beaucoup apprécié ma lecture!

Venons en aux faits:

Robert Walton qui a entreprit un voyage vers les pôles pêche un homme mourant sur un grand fragment de glace... Cet homme est Mr Victor Frankenstein et va lui raconter son étrange histoire. Il lui apprend qu'il a toujours été passionne par les sciences puis par les mathématiques et qu'il a lu de nombreux scientifiques qui ont été un temps ses maîtres. Quand il s'est passionne pour la chimie et l'anatomie, il a appris comment animer la matière inerte... Il décide alors de donner la vie a un animal aussi complexe que l'homme, il lui donne des dimensions plus grandes pour plus de facilite dans sa mise en oeuvre. Mais quand la créature s'éveille... Elle a toutes les caractéristiques visuelles d'un monstre... Frankenstein s'enfuit, la créature est livrée a elle-même car maudite par les humains.

Ainsi commence l'histoire du "double de Frankenstein", et ainsi commencent les épreuves et la souffrance de Frankenstein qui jusque la, avait toujours été heureux...

J'ai été complètement happée par cette folle histoire qui ne m'est donc restée qu'une petite soirée sous les yeux...

Mary Shelley avait seulement 19 ans lorsqu'elle a écrit ce roman, elle est issue d'une famille d'intellectuels anglais, sa mère était d'ailleurs une féministe qui publia Défense des droits de la femme en 1792 et son père était un philosophe athée, réformateur social qui publia notamment Enquête sur la justice politique en 1793. Pourtant, c'est de façon anonyme qu'elle publie son roman, il apparaîtra sous son nom en 1831 seulement. Lorsqu'elle écrit Frankenstein en 1816, elle vit une relation mouvementée avec le poète Percy Shelley, l'idée du roman lui vient lorsqu'ils décident avec des amis d'écrire une histoire de fantômes chacun, semblable a Fantasmagoriana qu'ils lisaient alors et lorsqu'elle fait un cauchemar mettant en scène un homme éveillé a la vie grâce a une machine, elle décide de créer "une histoire a glacer le sang"...

C'est l'époque du roman gothique et Frankenstein présente beaucoup de nouveautés: ce n'est pas grâce a la magie qu'apparaît Frankenstein mais grâce a la science. Les découvertes scientifiques misent en avant dans ce récit le déplacent vers la Science-fiction (cf galvanisme). Aussi est notée dans le mini-dossier complétant le livre une "psychologie complexe des personnages". Mary Shelley marque donc les "prémisses de la littérature fantastique" (la nature est aussi exploitée pour illustrer les sentiments des personnages).

" NUL CRIME, nulle haine, nulle cruauté, nulle misère n'existent qui puissent se comparer aux miens. Quand je parcours la liste effrayante de mes actes, je ne peux retrouver en moi cette même créature dont l'esprit contenait les visions sublimes et transcendantes de la beauté et de la majesté du bien. Mais c'est ainsi que vont les choses: l'ange déchu devient un démon du mal!"

Ma note: 8,5/10

Je ne permets pas d'intégrer ce roman au challenge j'aime les classiques puisqu'il n'a pas été lu en version intégrale...

Éditions Flammarion, Extraits, 1818, env. 180 pages, 3,70€

3 février 2010

MILLENIUM 1,2 --- Stieg Larsson

J'avais déjà lu le premier tome il y a près de deux ans (et oui j'ai su patienter tout ce temps pour la suite...) mais je n'en avais pas fait de billet. Étant donne que je viens de finir le deuxième, j'en profite pour faire le double travail...

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Pour ce qui est du résumé, voici la quatrième de couv (je l'ai lu il y a trop longtemps pour ne pas tricher et de toutes façons, la plupart d'entre vous le connaissent déjà):"Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael BlomkvistBlomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael BlomkvistBlomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire. " (présentation de l'éditeur Actes Sud)

Pou ce qui est des impressions, j'avais note que les 50 premières pages contenaient beaucoup de vocabulaire économique donc pas très facile a tout assimiler au début (c'est en effet le monde de la finance)...mais on accroche car le fond est plutôt intéressant et ensuite on tombe dans la spirale Larsson avec ses personnages attachants malgré leurs caractéristiques incommunes et impossible d'en sortir avant d'avoir fini.

Bien sur, notons Lisbeth, c'est un personage très marginal, qui a eu un passe très douloureux qui sera dévoile au cours de la série et qui pourtant est Le personnage auquel on s'attache le plus et qui nous manque au fil des pages ou elle ne se trouve pas... D'ailleurs j'ai note qu'elle n'était pas assez présente dans le premier tome.

Larsson n'a pas une écriture qu'on peut qualifier de littéraire, d'ailleurs il était journaliste, mais son écriture est fluide, claire, comme spontanée, et on peut dire qu'il avait le don pour donner envie a ses lecteurs de lire son roman complètement et rapidement (en gros, le suspense, c'était totalement son truc et c'est sûrement la clé de la réussite de cette trilogie).

Par contre, petit bémol, j'avais été un peu déçue par la fin, je ne sais pas exactement pourquoi, je m'attendais sûrement a quelque chose de plus "fin" (je pense que ceux qui l'on lu comprennent...), un peu comme si ça avait été "grossièrement ficelé"...

Autre point faible: le prix élevé des livres (même si ça n'est la faute de Larsson).

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Stieg Larsson, 2006, Actes Sud, 575 pages, 22€

Ma note: 7,5/10

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Ah! J'ai trouve que le deuxième tome ne ressemblait pas trop au premier, d'ailleurs je l'ai amplement préféré, il est toujours aussi haletant, plein de suspense et de découvertes mais il est diffèrent en ce qu'il est moins complexe, puisque l'histoire (même si il y a plusieurs meurtres) ne tient en fait qu'a l'élucidation d'une seule affaire cette fois-ci et cette affaire, vous l'aurez compris, c'est l'histoire de Lisbeth Salander, le personnage auquel on s'attache dans le premier tome et que l'on retrouve ici. Et quelle histoire! C'est le moins qu'on puisse dire! Bien sur, au début, les évènements se mélangent en une mayonnaise assez aigre; un écrivain tué avec sa femme alors qu'il était sur le point de publier un livre (grâce a Millénium) dont le sujet était le commerce de prostituées exportées des pays de l'Est, un pistolet avec les empreintes a Lisbeth Salander appartenant a son tuteur retrouve dans la cage d'escalier...

Citation: "Alexander Zalachenko avait travaille pour la Sapo.

Il ne s'agissait pas d'une enquête. Il s'agissait d'une affaire étouffée. Zalachenko était plus important qu'Agneta Salander. Il ne devait pas être identifié et dénoncé. Zalachenko n'existait pas.

Ce n'était pas Zalachenko qui était le probleme, c'etait Lisbeth Salander, la gamine folle qui menaçait de faire sauter l'un des plus gros secrets de la nation."

Un autre bémol (mais que j'aurais aussi pu noter pour le premier); j'ai trouve qu'il y avait beaucoup trop de descriptions inutiles, qui n'apportent rien, absolument rien, a l'histoire (par exemple quelles sont les dimensions de telle pièce, ce que mangent a midi ou chez eux les différents personnages etc etc).

Attention: A ne surtout pas lire si vous avez un déficit chronique de sommeil.

Ma note: 8,5/10

31 janvier 2010

Ma LAL

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La liseuse, Monet, 1872 (huile sur toile)

Abbey Le gang de la cle a molette

Andahazi La villa des mysteres

Austen Persuasion

Bronte La chatelaine de WildfellHall

Bryson Down Under

Colette Cheri

Constant Adolphe

Coover La flute de Pan

David-Weill Les pretendants

Durrell Le quatuor d'Alexandrie

Esquivel Chocolat amer

Fielding Bridet Jone's diary (uniquement si lu en v.o.)

Fortier Du bon usage des etoiles

Hemingway (pas d'idee particuliere-avez vous des conseils??)

Hoffmann Le chat murr

Laurain Fume et tue

Mazetti Le mec de la tombe d'a cote

Mda Au pays de l'ocre rouge

Meyer un arriere gout de rouille

Morris Nouvelles de nulle part

Perec W ou le souvenir d'enfance

Shafak Lait noir

Soljenitsyne Le grain tombe entre les meules

Steinbeck Tortilla flat

Sterne Le voyage sentimental

Tolkien Le seigneur des anneaux (3tomes)

Vermalle L'avant derniere chance

Woolf L'art du roman

Total: 29 livres dans ma LAL!

30 janvier 2010

Ma P.A.L.

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La liseuse, Renoir, 1874, huile sur toile

Austen Le parc de Mansfield

Boulgakov Le maitre et Marguerite

Capote De sang froid

Dostoievski L'idiot

(De La)Fayette La princesse de Cleves

Fitzgerald The great Gatsby (en v.o.-fevrier)

Hugo Notre Dame de Paris

Jong Le complexe d'Icare

(De)Laclos Les liaisons dangereuses

Larsson La fille qui revait d'un bidon d'essence et d'une allumette LU

           La reine dans le palais des courants d'air

Le Fanu Carmilla

Lenoir Tibet, le moment de verite

Maupassant Boule de suif (avril)

Murakami Haruki Au sud de la frontiere, a l'ouest du soleil

                      Les amants du Spoutnik

Murakami Ryu (pas de titre special en tete-avez vous des idees??)

Musset Confessions d'un enfant du siecle

Rice Entretien avec un vampire (en v.o.)

(De)Sevigne Lettres

Shelley Frankenstein (extraits-fevrier) LU

Shikibu Le dit du Genji

Thoreau Walden ou la vie dans les bois

Tolstoi Anna Karenine (mars)

Vann Sukkwan Island

White Des morts et des vivants

Woolf Mrs Dalloway(lecture commune mars)

        Orlando(essayer de le lire pr le 1er avril-lecture commune)

X Les Mille et une Nuits

Total: 27 oeuvres dans ma PAL!

(ce n'est pas bcp ms je ne mets que les livres que je veux absolument lire et dans un delai pas trop long)

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29 janvier 2010

David Copperfield--- Charles Dickens

images_3_"Of my books, I like this the best." Charles Dickens

Charles Dickens (1812-1870), best known for his host of distinctively cruel, comic and repugnant characters, he remains the most widely read of the Victorian novelists."

"David CopperfieldCopperfield is first published in twenty instalments stretchingstretching from may 149 to november 1850"

Écrit sous la forme d'une autobiographie, le narrateur David Copperfield étant lui-même écrivain, le roman très famous de Charles Dickens est le premier que je lis et bien prometteur d'autres lectures passionnées, et passionnantes, ma foi! Je ne me suis pas ennuyée une minute malgré le nombre de pages et malgré la langue (oui encore un livre lu en anglais, une petite fierté personnelle)! C'est une oeuvre d'art dont il faut se délecter voila tout... Mais on n'arrive tellement pas a le lâcher que ça se lit plutôt vite!

Les personnages, peu nombreux, sont de tous genres, quelques uns attachants, d'autres pas du tout, voire répugnants ou cruels. La plupart se rencontrent au fil de la vie de CopperfieldCopperfield jusqu'à former un genre de cercle plus ou moins familial. Quelques évènements (certains principaux) de la vie de David CopperfieldCopperfield sont prévisibles (un de ceux la est a attendre jusqu'à la fin fin fin,quel soulagement lorsque cela arrive(ceux qui l'ont lu comprennent)!en parlant de la fin, j'ai adore l'idée du voyage en Australie!) mais il y a cependant beaucoup d'imprévu et même beaucoup d'actions, les personnages ne sont pas lents et passifs comme chez certains auteurs de ce siècle. Il y a pourtant beaucoup de scènes du quotidien qu'on se fait un plaisir de lire.

Je dois dire que C.D. (ohoh ça fait D.C. a l'envers^^) a un sens théâtral et de l'humour assez prononce. Sur certaines scènes, je me suis absolument "pétée de rire", un vrai rire quoi! (Ce qui ne m'arrive pas souvent, d'habitude je ris intérieurement ou a la limite je souris mais au point de rire toute seule comme ça...!). Quelques fois, il y a même des apartés,comme au théâtre, sûrement pour rendre la scène moins lourde... On peut aussi ajouter que le tragique et la tristesse trouvent leur compte aussi dans cette histoire. Pour exemple, lorsque Dora (la belle jeune fille complètement cucu-la-praline et d'ailleurs consciente de l'être) tombe malade et qu'elle ne peut plus courir avec Jip, on ressent de la tristesse (oui oui de la tristesse pas de la pitié ni même de la compassion) mais après n'en parlons pas! (nan nan je n'ai pas pleuré tout de même^^)

J'ai absolument et terriblement adore ce roman, et pour tout vous dire, je me félicite intérieurement de l'avoir fini si vite, tant pour écrire mon billet avant le 31 en raison du challenge j'aime les classiques que pour pouvoir le rendre en temps et heure a la bibliothèque... D'ailleurs je n'avais pas prévu de l'emprunter, c'est juste que j'errais entre les rayons et...je ne sais pas bien pourquoi je l'ai choisi mais j'ai (TRÈS)bien fait! (peut être mon goût prononce pour les paves et la littérature victorienne^^)

Citations: " "The ride will do his master good, at all events,"observed my aunt, glancing at the papers on my table."Ah, child, you pass a good many hours here! I never thought, when I used to read books, what work it was to write them!"

"It's work enough to read them, sometimes", I returned."As to the writing, it has its own charms, aunt."

"Ah! I see!"said my aunt."Ambition, love o approbation,sympathy, and much more, I suppose?" "

Et les dernieres lignes du roman, que je trouve tres belles...

"O Agnes, O my soul, so may thy face be by me when I close my life indeed; so may I, when realities are melting from me like the shadows which I now dismiss, still find thee near me. ponting upward!"

Ma note:  9/10

Penguins popular classics, 1850, 715 pages.

La lecture de ce roman entre dans le cadre de deux challenges:

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19 janvier 2010

Amsterdam --- Ian McEwan

"Ian McEwan was born on 21 June 1948 in Aldershot, England. He studied at the University of Sussex, where he received a BA degree in English Literature in 1970. He received his MA degree in English Literature at the University of East Anglia. "

images_1_Ian McEwan signe ici un bref mais bon roman, j'ai été agréablement surprise car ce genre de roman contemporain n'est d'habitude pas ma tasse de thé! C'est donc un roman qui se lit vite et bien.

Présentation de l'éditeur Gallimard (folio): "Loin des années hippies de leur jeunesse, deux amis liés depuis trente ans battent la semelle au cimetière tandis qu'achève de se consumer leur ex-maîtresse Molly Lane, critique gastronomique et photographe bien connue : Clive Linley, compositeur célèbre, et Vernon Halliday, directeur de la rédaction d'un prestigieux journal londonien. Ils partagent la même hostilité envers un autre ancien amant de Molly, Julian Garmony, ministre des Affaires étrangères. Tout occupés à défendre leurs situations, ils n'hésitent pas à piétiner les valeurs morales, Clive au nom de son art, Vernon afin d'augmenter les chiffres de diffusion de son journal. A quel drame le plan monté par Vernon contre Garmony va-t-il aboutir ? L'intrigue diabolique de ce roman brillamment inscrit dans notre société contemporaine est traitée par Ian McEwan avec l'humour corrosif dont il a le secret. "

Désolée de vous filer une présentation toute faite mais je n'ai pas beaucoup de temps devant moi et je trouvais celle-ci plutôt bien...

Je note quand même avoir ressenti un peu d'ennui au début, j'avais un peu de mal a comprendre exactement ce qui se passait et les premières scènes ne sont pas très "accrocheuses". Attention! Je l'ai lu en anglais, voila aussi peut être une des raisons de ce ressenti.

Cependant, les personnages sont très surprenants. Je ne me suis pas vraiment attachée a eux mais on se met a leur place grâce a un passage successif d'un personnage a l'autre. Mais on ne comprend pas forcement pourquoi ils vont si loin. Ils sont plutôt macabres en fait. Et l'on se pose beaucoup de questions. Quel genre d'amitié lie Clive et Vernon, personnages si antagonistes? Qu'a découvert Vernon pour mettre a plat son "adversaire", Garmony (ex de Molly lui aussi et personnage politique ayant des idées contraires a la plupart des gens, dont Vernon)? Pourquoi Clive ne fait pas son devoir de citoyen en allant raconter a la police ce qu'il a vu?

Le ton est cynique et on se moque encore un peu de la société contemporaine. Roman lauréat du booker Prize 1998.

Amsterdam, Ian McEwan, Jonathan Cape London, 1998, 178 pages, 15£.

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Ma note: 7/10

12 janvier 2010

La ballade de l'impossible --- Haruki Murakami

"Un amour parfait?

-Mais non voyons. Même moi je n'en désire pas tant. Je cherche seulement a réaliser un simple caprice. Un pur caprice. Par exemple, je te dis comme ça que j'ai envie d'une tarte aux fraises, alors tu laisses tout tomber pour courir la chercher. Tu reviens essouffle et tu me la donnes en disant: "Tiens, Midori, voici ta tarte aux fraises", et moi je la jette par la fenêtre en disant: "J'en veux plus!"C'est ça que j'attends.

-Il me semble que cela n'a pas grand chose a voir avec l'amour, lui dis-je, légèrement étonné.

-Mais si, seulement tu ne le sais pas, me dit-elle. Il y a des jours ou c'est très important pour les filles."

Watanabe, le narrateur,nous raconte une période de sa jeunesse dans ce roman, le deuxième écrit par Haruki Murakami, il est d'ailleurs beaucoup moins ressemblant, du point de vue onirique et surréaliste, aux deux autres romans que j'ai lus de lui (Kafka sur le rivage et Les chroniques de l'oiseau a ressort), il n'est pas du tout fantastique en fait, il est donc beaucoup plus réaliste. Watanabe a 17 ans lorsque son meilleur ami, Kizuki, se suicide et cette mort plane au dessus des mots tout le long du récit... Watanabe et Naoko,la petite amie de Kizuki, tombent inévitablement amoureux mais c'était sans compter sur les profondes blessures de Naoko, alors obligée d'aller a l'écart de tout et de tout le monde, même de Watanabe...

Watanabe est pensionnaire dans un foyer d'étudiants, il suit des cours et le soir, il partage la chambre du "facho", c'est d'ailleurs grâce a lui qu'il arrive a faire rire Naoko et Midori, une drôle d'étudiante qui partage un de ses cours d'histoire...

J'ai vraiment adore ce roman, magnifique histoire remplie de poésie... Même si ma préférence reste pour les deux autres livres que j'ai lus de lui. Peut être parce que c'était seulement son deuxième roman...

Ah oui! J'oubliais qu'il y a dans ce livre une petite place a l'érotisme, enfin, pour nous en tout cas, je crois que ça s'appelle comme ça! Disons que les écrivains japonais sont assez réalistes dans ce domaine!

Ma note: 8/10

Éditions 10/18, traduction du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle, 1987, 450 pages, environ 8euros

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7 janvier 2010

Haruki Murakami et la fievre des reves

"Ne a Kobe en 1949, Haruki Murakami a etudie la tragedie grecque a l'universite de Tokyo, puis a dirige un club de jazz, avant d'enseigner a Princeton pendant 4ans. En 1995, suite au tremblement de terre de Tokyo, il decide de rentrer au Japon. Son premier livre, Ecoute le chant du Vent (1979), lui a valu le prix Gunzo. Suivront notament, Chroniques de l'oiseau a ressort, Au Sud de la frontiere, a l'ouest du Soleil, Apres le tremblement de terre, Les Amants du Spoutnik, La Ballade de l'impossible. Kafka sur le rivage a inscrit definitivement Haruki Murakami parmi les grands de la litterature. Haruki Murakami a recu le titre de doctor honoris causa de l'universite de Liege en 2007." (petite biographie issue de mon livre)
5159TNW0MZLJe ressors encore une fois toute febrile, pleine d'incertitudes sur la vie humaine et son sens, de ce roman de l'auteur japonais Haruki Murakami. Ces Chroniques de l'oiseau a ressort m'ont tout autant bouleversee que l'autre roman que j'avai lu de cet incroyable auteur; Kafka sur le rivage. Ces 850 pages m'ont completement accapare l'esprit pendant quelques jours, impossible de lacher ce livre au pouvoir si attirant!

Toru Okada, sans emploi, s'occupe de la maison qu'il partage avec son epouse Kumiko presque toute la journee, puis lorsque Kumiko revient du travail, tard le soir, ils dinent ensemble, le quotidien de Toru Okada doit etre lassant et d'une grande routine, pensez vous...et pourtant, lorsqu'il commence a recevoir des coups de telephone pour le moins etrange, sa vie bascule completement, sombrant un peu dans l'imaginaire, le reve... Il rencontre ensuite Malta et Creta Kano qui doivent l'aider a retrouver leur chat perdu, a lui et sa femme. Puis, cette derniere le quitte et il decide de descendre au fond du puits des voisins pendant plusieurs jours, coupe du monde, pour reflechir, et on reflechit avec lui...

Il est tres dur de resumer un livre pareil. L'auteur utilise quelques fois le surnaturel, le pouvoir de l'inconscient, ca en devient presque hallucinant. En plus de cela, il decrit subtilement le quotidien du narrateur, alors on peut tres bien se representer la scene, le personnage, son environnement... Il utilise aussi d'autres voix, celle de May Kasahara, la jeune voisine assez etrange de Toru Okada, celles des journalistes qui ecrivent sur la maison des pendus, celle du lieutenant Mamiya qui nous raconte une histoire passionante et terrifiante sur la guerre russo-japonaise dans les annees 40...
Je ne me suis pas ennuyee une minute! Mais je pense qu'une ecriture comme celle de Murakami, on l'aime ou ne l'aime pas, il faut le lire pour comprendre. Moi je deviens serieusement accro, et dire qu'on m'a offert un autre roman de lui pour Noel, La ballade de l'impossible, je me delecte deja!

Citations: "J'etais debout dans la cuisine, en train de me faire cuire des spaghettis, et je sifflotais en meme temps que la radio le prelude de La Pie voleuse de Rossini, musique on ne plus appropriee a la cuisson des pates, lorsque cette femme me telephona." (premiere phrase du roman)

"Est-il possible pour un etre humain d'en connaitre un autre a fond? Connaitre vraiment quelqu'un necessite du temps et des efforts sinceres, mais jusqu'a quel point peut-on approcher l'essence de cette personne? Savons-nous le plus important sur ceux dont nous sommes persuades d'etre les intimes? J'ai commence a me poser serieusement cette question environ une semaine apres avoir demissionne du cabinet juridique. Jusque la ce genre de doute ne m'avait jamais effleure. Pourquoi? Peut etre etais-je si occupe a construire ma vie que je n'avais pas le temps de me poser les questions essentielles."

Ma note: 8,5/10

Chroniques de l'oiseau a ressort, Haruki Murakami, editons du Seuil , Points, 1995, traduction de Corinne Atlan et de Karine Chesnau. 850 pages (juste une petite note sur la traduction, il y a pas mal de coquilles qui m'ont un peu gache ma lecture, je ne sais pas si c'est typique de Points mais bon...il n'existe pas de traduction de ce livre chez 10/18 donc j'aurai teste)

1 janvier 2010

Un des plus beaux portraits de femme

imagesCAGW8LRYBreakfast at Tiffany's by Truman Capote, publié en 1958, lu dans le cadre du challenge lire en v.o.

Truman Capote, né en 1924, mort en 1984,"est un écrivainaméricain auteur de romans, nouvelles, reportages, portraits, récits de voyages, souvenirs d'enfance, ainsi que de deux adaptations théâtrales d'écrits antérieurs et de deux scénarios de films."(src=wikipedia)

«[...]l'écrivain le plus parfait de ma génération : il écrit les meilleures phrases, où chaque terme, chaque rythme est soigneusement pesé. Je n'aurais pas trouvé deux mots à changer à Petit déjeuner chez Tiffany, qui s'impose déjà comme un classique de la littérature américaine. » Norman Mailer

 

images_5_Breakfast at Tiffany's a été remarquablement interprété, la belle  Audrey Hepburn jouant merveilleusement la fragile Holly Golightly .

 

 

 

 

 

images_9_Ce court roman raconte la rencontre d'une jeune femme; Holly(holiday) Golightly avec le narrateur, un écrivain dont on ne sait pas le nom. Une relation assez étrange va se créer entre eux et on se rend compte très vite qu'Holly n'est qu'un pseudonyme, une carapace sous laquelle la petite lula mae de 19 ans se cache. Celle ci s'est forgée un personnage plus qu'attachant et pourtant, elle ne supporte qu'on puisse s'attacher à elle, elle considère que tomber amoureux d'elle c'est l'enfermer dans une cage, une cage, qu'en fait, elle se forge elle même...

4ème de couverture: "Pursued by mafia gangsters and playboy millionaires, Holly is a fragile eyeful of tawny hair and turned-up nose, a heart braker, a perplexer, a traveller, a tease"

("Poursuivie par des gansters mafieux et des playboy millionnaires, Holly est une très jolie créature, fragile, aux cheveux fauves et au nez retroussé, une "briseuse de coeur" qui intrigue et taquine, une voyageuse.")

Citations: ""I've got the most terrifying man downstairs", she said, stepping off the fire escape into the room. "I mean he's sweet when he isn't drunk, but let him start lapping up the vino, and Oh God, quel beast! If there's one thing i loathe, it's men who bite.""

""Never love a wild thing, Mr Bell" Holly advised him. "That was doc's mistake. He was always lugging home wild things. A hawk with a hurt wing, one time it was a full-grown bobcat with a broken leg. But you can(t give your heart to a wild thing: the more you do, the strong they get. Until they're strong enough to run into the woods.""

Ce livre est un de mes romans préférés, je l'avais déja lu en français, ainsi que les autres nouvelles qui accompagnent le récit: House of flowers, A diamond guitar, A christmas memory. Je me devais donc de vous le faire découvrir.

Ma note: 9,5/10

Breakfast at Tiffany's, Capote, 1958, env.100 pages.

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